Diffusion des MNX
issus du LidarHD
en Charente-Maritime

C’est une première dans le cadre du programme LIDAR HD, un partenariat entre l’IGN et le Département de la Charente-Maritime a abouti au traitement par l’IGN du nuage de points acquis par le Département en 2021.

Près de 6 000 km² ont été classifiés en 11 classes : sol, végétation basse, moyenne ou haute, bâtiment, eau, pont, sursol pérenne, artefacts, points virtuels (sous les ponts par exemple), divers-bâtis (rochers, ruptures de pentes, terrasses, cabanes, caravanes…). Ils sont téléchargeables librement au format binaire standard LAS (LAZ 1.4) par dalles de 1 x 1 km depuis le début de l’année.

Les produits dérivés issus de cette collaboration sont également diffusés en licence ouverte. Les MNT (modèles numériques de terrain), MNS (modèles numériques de surface) et MNH (modèles numériques de hauteur) sont désormais disponibles sur la même carte de téléchargement au format TIF par dalles de 1 x 1 km.

Les usages de ces données sont multiples : défense du littoral, détection de végétation de hauteur moyenne plus propices à la propagation d’incendies, gestion des niveaux d’eau dans les marais, protection contre la pollution marine dans les estuaires, potentiels solaires, séquestration de carbone dans les présalés, archéologie, valorisation du patrimoine culturel…

En savoir + : https://la.charente-maritime.fr/fiches-aides/cartographie-3d-charente-maritime

En savoir + : https://geoservices.ign.fr/lidarhd

Historique des parcelles

Mise à jour de 2024

Résultat d’un groupe de travail ayant mobilisé les partenaires de Géo17, une donnée historique des parcelles basée sur les données DFI (Document de Filiation Informatisé) et sur les parcelles du PCI (Plan Cadastral Informatisé) est disponible dans le géocatalogue. L'historique des parcelles a été mis à jour cet été, faisant les liens entre parcelles filles et mères depuis 1988 jusqu'à juillet 2024.

Cette donnée est téléchargeable librement au format Geopackage (QGIS) et en backup de Postgres. Un projet Qgis déjà formaté est également mis à disposition pour une consultation rapide. Elle est diffusée en opendata selon les termes de la Licence Ouverte d’Etalab.

Centipède RTK, 1000 pattes coopérant vers un objectif commun

A l’image des mille-pattes, le réseau Centipède RTK est un projet communautaire basé sur des technologies libres, permettant d’obtenir une géolocalisation de haute précision à des coûts abordables. Ce projet a été initié par Julien Ancelin, administrateur SIG à l’INRAE et agriculteur, et Stéphane Péneau, couteau suisse de Carto’Cité et contributeur majeur à OpenStreetMap et Panoramax.

Petite parenthèse :

Pour comprendre la technologie RTK (Real Time Kinematic ou cinématique temps réel), il faut d’abord expliquer le fonctionnement de nos GPS : il s’agit de récepteurs qui calculent notre position à partir du temps qu’a mis le signal de plusieurs satellites pour venir jusqu’à nous. Ces signaux sont plus ou moins retardés au cours de leur traversée de l’atmosphère, selon la météorologie, les masques urbains ou forestiers, etc. On obtient donc une géolocalisation avec une précision allant de 50 cm à plusieurs mètres selon les conditions.

Le RTK associe aux satellites des stations de référence fixes sur Terre. La position précise de ces bases fixes étant connue, on peut calculer à tout moment le retard des signaux satellitaires. Ces bases envoient des informations aux récepteurs, qu’on appelle "rovers", afin qu’ils corrigent leur position. Plus le "rover" est près de la base, plus les conditions atmosphériques sont semblables et plus la correction est bonne. On obtient alors une géolocalisation avec une précision centimétrique.

La géolocalisation RTK n’est pas nouvelle, des sociétés privées proposent des abonnements à leurs réseaux de stations à des tarifs de l’ordre de quelques milliers d’euros pour chaque récepteur. Les agriculteurs sont souvent équipés de dispositifs d’autoguidage basé sur du RTK. Ils ont besoin de cette géolocalisation centimétrique pour optimiser leur rendement, éviter le gaspillage de semences, d’intrants et du carburant pour leur tracteur.

Le réseau Centipède RTK  est une infrastructure qui propose gratuitement des plans pour construire soi-même sa base ou son "rover" et un logiciel pour la communication entre bases et "rovers". Le matériel est également commercialisé pour quelques centaines d’euros. La technologie devient alors accessible pour des exploitations agricoles plus modestes où 62% des bases Centipède sont installées. En quelques années, universités, collectivités, Parcs Naturels, Chambres d’agriculture s’en sont emparés pour le suivi du trait de côte, l’étude des niveaux marins, la gestion des marais, le géoréférencement des images drones, l’arpentage, les levés d’infrastructure…

A ce jour, le réseau est riche de 750 bases, 10 contributeurs à la documentation, 17 administrateurs et plus de 900 personnes inscrites sur le forum de discussion. Pour les années à venir, l’objectif est de densifier le réseau des stations de référence pour obtenir une plus grande précision sur les récepteurs.

En savoir+ : https://centipede.fr/

En savoir+ : https://cartocite.fr/centipedertk-ou-la-naissance-dun-geocommun/

En savoir+ : https://jancelin.github.io/

Données du Département de Charente-Maritime en flux

11 des jeux de données géographiques du Département publiés en licence ouverte sur la plateforme nationale sont réutilisés pour être diffusés en flux WMS et WFS sur la Géoplateforme17.

Acquisition au titre des Espaces Naturels Sensibles (ENS), Zones de Préemption des ENS, Routes Départementales (RD), points de repère des RD, ouvrages d’art, aires de covoiturage, aménagements cyclables, emprises des levés topographiques et des plans de récolement sont ainsi récupérés quotidiennement et automatiquement sur data.gouv.fr pour une actualisation des flux désormais à votre disposition.

Ces données actualisées sont également téléchargeables.

En savoir+ : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Enquête pour comprendre l'impact de l'incertitude dans les décisions d'aménagement

Dans le cadre de son doctorat, à INRAE, Léa Courteille conduit une enquête pour caractériser la prise de décision à partir de cartes comportant de l'incertitude.

Les résultats de cette enquête aideront à fournir des cartes plus opérationnelles aux décideur.se.s, et qui pourront être mobilisées dans le cadre de nombreuses politiques de préservation des espaces naturels (objectif ZAN, politique PENAP …).

Dans l'enquête, vous serez mis.e dans la peau d’un acteur local devant prendre des décisions d’aménagement à partir de cartes de qualité des sols (sanctuarisation/artificialisation). La qualité des sols a ici simplement été prise comme exemple : nul besoin donc d'être "expert sol" pour répondre !

Vous êtes tout particulièrement invité.e à répondre à l’enquête si vous travaillez dans : une collectivité territoriale, un bureau d’étude, une agence d’urbanisme, une direction régionale, et plus généralement si vous êtes usager et/ou concepteur de cartes représentant des données environnementales.

Pour participer à l’étude, merci de suivre le lien suivant :

https://sondages.inrae.fr/index.php/485952?lang=fr

L’enquête comprend 4 étapes et dure environ 20 minutes. Vous pouvez néanmoins quitter à tout moment et reprendre quand vous le souhaitez.

Un grand merci pour votre participation !